Au moment de la souscription d’un crédit immobilier, des garanties sont exigées par les banques en cas d’éventualité d’impayés. Hormis les contrats d’assurance emprunteur et les placements financiers, l’emprunteur doit choisir entre la caution et l’hypothèque. Ces derniers relèvent d’un même concept, mais possèdent de fonctionnements différents. Cet article va exposer de plus amples précisions à ce sujet et vous trouverez plus de détails ici.
Comprendre le fonctionnement de la caution
Pour faire simple, la caution est une forme d’engagement de l’emprunteur faite au créancier pour couvrir une éventuelle défaillance de remboursement. Afin d’y parvenir, celui-ci doit se rendre à un organisme de cautionnement. En optant pour la caution, il est possible de récupérer une partie de la somme versée auprès du prêteur. Malgré tout, ce montant doit représenter le capital déboursé à la signature du contrat.
Selon le site Assurément Invest, en cas de non-paiement d’une échéance, il n’est plus indispensable de rédiger un acte notarié. De plus, aucuns frais d’enregistrement ni de mainlevée ne seront payés.
Comprendre le fonctionnement de l’hypothèque
Contrairement au cautionnement, l’hypothèque consiste à mettre en garantie un bien physique à la banque. Celui-ci ne peut être valide qu’avec l’autorisation d’un notaire à la suite d’une évaluation tarifaire. En cas de défaut de remboursement, le prêteur peut saisir le bien en question sans recourir à des procédures judiciaires.
Par ailleurs, l’hypothèque permet différents avantages à un emprunteur immobilier. À l’aide de cet acte notarié, les banques peuvent se montrer plus clémentes pour accorder une capacité d’emprunt importante. De plus, il sera possible de bénéficier d’une durée de prêt allongée. De cette manière, le montant des mensualités diminuera, entrainant une augmentation de sa solvabilité.